L’imagination au pouvoir !
Besoin de grand air, d’évasion, de soleil et de ciel bleu ? Pour ce qui est du beau temps, ça devrait l’faire dans quelques semaines et ça s’appelle le printemps. Mais pour le grand air et l’évasion, c’est pas gagné !
Raison de plus pour mordre dans la vie et faire vivre notre imagination, la mettre enfin au pouvoir, comme l’avait écrit sur les murs de Paris des hirsutes braillards dans les années soixante. Et si nous l’avons quelque peu oublié, une piqure de rappel, aux effets secondaires si agréables, me semblerait nécessaire.
L’imagination, la création, le délire même devrait désormais nous servir de boussole dans les méandres variants de la virologie actuelle.
Emmener les autres, et en commençant par soi-même, vers des horizons (ces lignes fictives qui s’éloignent au fur et à mesure que nous nous en approchons) des horizons de rêves éveillés, aussi purs que des diamants de la plus belle eau, aussi précieux que nos besoins de survivre ou de revivre et en un mot de vivre, tout simplement.
Avons-nous d’autre choix que de puiser au tréfonds de nos êtres les ressources inépuisables de notre imagination avant qu’elle ne s’épuise en se fossilisant. Notre imagination, ce carburant non polluant et renouvelable à l’infini.
Dans Culture 5, c’est notre moteur. Notre moteur à émanation de particules fines comme la plume de ses chroniqueurs. Elles pénètrent au plus profond de nos intimités pour déclencher des réactions en chaine de plaisir, de réflexions, d’humour et de poésie.
Alors, par ces temps ombragés et ombrageux, comme le dira Hélène dans quelques instants, foin des renoncements et de l’auto censure ! Et place à l’imagination créatrice, notre seul viatique pour nos voyages à venir.
Bernard LAURENT