Lionel Traverse

Qui suis-je ? Le sais-je moi-même ?
J’ai rencontré Jeff à l’école de médecine. On y était copains.
Puis j’ai rencontré ma future épouse et les copains n’ont pas fait le poids : en 1980 je suis parti au Canada vu que la dite future épouse était de ce pays-là (j’ai eu de la chance vu toutes les nationalités possibles et plus dangereuses que celle des ours polaires). Depuis je ne vis que pour et par elle.
Après avoir surmonté les obstacles mis sur la route des immigrants médecins, j’y ai travaillé en tant que pédiatre pendant 30 ans et j’ai finalement pris une retraite plus ou moins méritée en 2016. Entre temps nous avons eu l’immense plaisir (au moins pendant les 2 ou 3 premières minutes) d’avoir 3 enfants qui eux-mêmes en ont eu huit autres (avec l’aide de 2 brus et d’un gendre).
Pour que ces huit merveilles sachent d’où elles viennent, j’ai écrit des "mémoires" où j’ai oublié plein de choses, mais cela m’a mis des chatouillements dans les doigts. Depuis je me suis mis à écrire. Ce n’est pas du Hugo, mais ça a le mérite de me faire réfléchir et de m’empêcher de faire des bêtises. Je suis sur mon quatrième livre. Les deux premiers sont publiés chez "La Bruyère" Paris, le troisième est en cours de publication chez le même éditeur.
Je joue au bridge 3 fois par semaine, j’aime les randonnées et je vote, un petit peu gêné mais il faut bien faire barrage aux descendants de la milice, pour M. Macron. J’aime Brahms, Bartoli et Bjork et plein d’autres dont le nom commence par d’autres lettres et qui ne sont pas uniquement des musiciens. Je suis un fada de rugby, ce qui prouve que je ne suis pas rancunier car mon dos souffre encore de ces moments à pousser en mêlée quand j’étais jeune.
Je me considère béni des dieux ( auxquels je ne crois nullement) : j’ai eu et j’ai une belle vie.