Les préservatifs malais en crise.

vendredi 4 février 2022

proposé par Bernard Laurent


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La vie des bêtes.

Editorial de :
  Bernard Laurent
publié le : 03-02-2022 - 25min47s

Quand mes petits enfant utiliseront des préservatifs au camping de Casablanca.




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publié le : 03-02-2022 - 25min47s

Quand mes petits enfant utiliseront des préservatifs au camping de Casablanca.




Il n’y a pas que la presse nationale ou internationale pour nous mettre en garde contre les conséquences économiques et comportementales de la pandémie. La PQR (presse quotidienne régionale) française joue aussi son rôle de lanceuse d’alerte devant les catastrophes économiques engendrées par le Covid 19 quant à la modification de nos rapports les plus intimes. Ainsi dans le quotidien Ouest France du 24 janvier dernier, on peut lire sous la plume de Bruno Ripoche un article fort inquiétant intitulé :

« Les préservatifs malais en crise ». Qu’en est-il ?

« En mars 2020, M. Goh Miah Kiat se frottait les mains. Avec la pandémie de coronavirus, son cortège de confinements, de mise en télétravail et le report à des jours meilleurs des projets d’enfants, le patron de Karex Berhad Cie anticipait une explosion de la demande de préservatifs. Précisons que ses trois usines de Malaisie en produisaient 5,5 milliard par an, soit un sur cinq vendu sur la planète.

Hélas pour le N°1 mondial, rien n’est allé comme prévu : les commandes ont plongées de 40%. Ainsi, neuf ans après son introduction en bourse, le fabricant malais connaissait en 2021 son premier exercice déficitaire et son entreprise perdait 18% de sa valeur. »

Penchons-nous sur les raisons de ce manque de vigueur… entreprenariale ?
A ce jour, nous pouvons dire que plusieurs enquêtes internationales convergent à la conclusion qu’il y avait eu, certes une légère chute de l’appétit sexuel planétaire, mais qu’en réalité la véritable cause des déboires de Karex n’est dû ni à une panne généralisée de la libido ni au chômage forcé des prostituées.

Non, ce qui a flanché, c’est la demande des états et des ONG qui achètent et distribuent - souvent gratuitement - la moitié des préservatifs dans le but de prévenir les maladies sexuellement transmissibles, les grossesses non désirées ou pour contrôler les naissances.

Pandémie oblige, beaucoup de pays ont réduit la voilure ou ont changé de priorité : ainsi, même au Royaume Uni, « la capote anglaise » se distribue moins, le système de santé britannique NHS ayant fermé les services « non essentiels »… tout choix est un renoncement !

Alors, pour redresser Karex, M. Goh Miah Kiat a indiqué début janvier qu’il réorienterait sa production vers la fabrication de gants en… latex, ce qui est avouons-le beaucoup moins sexy !

Notons que notre homme d’affaire n’a pas précisé s’ils seraient parfumés ou pas.


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