Bonjour à tous zé à toutes. Nous devions nous retrouver le 7 janvier et bien, bonne nouvelle, nous sommes le 7 janvier ! Et merci d’être fidèles au rendez vous pour ce premier Culture 5 de 2022.
Et nous nous retrouverons ainsi chaque vendredi, d’une manière ou d’une autre, tout au long de l’année.
Mais puisqu’à ce jour nous sommes en plein dans la période des vœux de bonne santé, de bonheur etc, je voudrais pour ma part vous souhaiter d’entendre et de cultiver le Silence, cette pause acoustique qui, à moins qu’elle ne soit éternelle et là c’est une autre histoire, est essentielle au repos de notre cerveau submergé par des excès sonores d’où qu’ils viennent et de quelle que nature qu’ils soient.
Pour définir le silence, on pourrait dire qu’il est une absence de bruit. Mais n’est-il que cela ? Une sorte d’espace propice au repos de l’esprit fatigué par le vacarme ? Dans ce cas, le Silence ne serait qu’un temps de récupération sans contenu réel comme après un effort. Or il me semble que le silence n’est justement pas un espace vide, si on prend la peine de l’écouter, si j’ose dire.
Le Silence pourrait être le lieu et le temps pendant lequel notre monde intérieur aurait l’occasion de s’épanouir en dialoguant avec lui-même. Une sorte de « réseau social particulier », un Face Book confidentiel. S’y croiseraient, s’y rencontreraient nos « amis » intimes et secrets, sous la houlette de nos propres algorithmes.
Mais, il en serait tout autrement si cette rencontre positive avec soi-même prenait le masque d’une frustration douloureuse. C’est ce qui se passe lors d’une rupture de dialogue entre individus.
Le Silence devient alors mortifère. Dans ce cas, et par tous les moyens il est urgent de le rompre.