Pour ce faire, il sollicita l’aide de monsieur W. (W pour webmaster, en Français dans le texte).
Il réunit autour de lui une troupe d’amis un peu disparate en apparences, mais qui s’avéra former une harmonie, telle les couleurs sur un tableau de peintre impressionniste.
Cette petite bande commença donc à écrire et enregistrer des entretiens, brosser des portraits, diffuser du jazz, voire de la poésie, et même de l’humour. Tout cela sous la bannière de Balado-Gazette, dans un fourre-tout inclassable nommé Culture Cinq (car les podcasts de devaient pas excéder cinq minutes) d’où devaient être exclues la haine, la violence, la diffamation, toutes formes de racisme et de discrimination. Au contraire, la bienveillance et le respect de l’autre devaient y régner.
Cette petite troupe ne demandait qu’à grandir, être lue et entendue de plus en plus loin et attentivement, mais ne savait trop comment s’y prendre.
Les podcasteurs, réunis autour de messieurs B. et W., envisagèrent d’être référencés auprès de moteurs de recherches fréquentés par de nombreux internautes. Mais, sous quelle étiquette ? Dans quel tiroir les ranger ?

Existe t-il une catégorie « pluriculturelle » ou « création généraliste » ? Ou « délire créatif et récréatif » ?
Les chroniqueurs, femmes et hommes composant cette équipe l’ignorant avaient bien du mal à rassurer et aider messieurs W. et B.
Ils se triturèrent les méninges et décidèrent de... se re-réunir autour d’un verre et d’en re-reparler.